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PETA nous apprend que les aliments de IAMS sont testés sur des chiens.
Organismes québécois qui se dévouent afin de venir en aide aux animaux abandonnés.
- Voir aussi: - Chiens et chats d'Asie - Campagne - Kangourous - Phoques du Canada
Photo credits: weanimals.org / Jo-Anne McArthur
Les animaux que l’on rencontre le plus fréquemment dans les fermes à fourrure sont les visons et les renards. 46,5 millions de visons et plus de 3,6 millions de renards auront été tués en 2009 pour répondre à l’industrie de la fourrure. Parmi les autres animaux couramment prisonniers de ces élevages, on trouve des chiens viverrins, des chinchillas, des ragondins, des martres...
En captivité, les instincts les plus fondamentaux des animaux sauvages et leurs comportements naturels sont réprimés. Jamais ils ne connaîtront l'eau, l'herbe, la forêt. Ils sont confinés dans de petites cages en treillis métallique disposées en longues rangées dans des hangars, parfois sous de simples abris de tôle ondulée. Les cages, au plancher également grillagé, sont surélevées pour permettre la chute des excréments sur le sol. Le nettoyage est ainsi facilité et, surtout, la fourrure n'est pas souillée. Les animaux doivent s'étirer pour atteindre la nourriture déposée sur le dessus et s'hydrater à l'abreuvoir suspendu à l'extérieur. L'hiver, la langue colle au métal et il arrive....qu'elle y reste. Pour contourner ce problème, il est fréquent que des éleveurs ajoutent de l'antigel à l'eau. Les visons peuvent avoir le privilège d'un bol d'eau dans leur cage, mais ce n'est pas courant pour le renard.
Les éleveurs gardent en captivité surtout le renard et le vison, mais aussi, le lapin, le lynx, la martre, le chinchilla, l'opossum et le castor.
Photo credit: weanimals.org / Jo-Anne McArthur
Les reproducteurs gardés pour l'accouplement sont choisis pour les caractéristiques qui obéissent aux caprices de la mode - teinte, texture etc. On en vient ainsi à provoquer de graves défauts génétiques. Chez le vison particulièrement, on retrouve, selon l'espèce, surdité, cécité, malformations douloureuses des organes sexuels, désordres neuromusculaires douloureux, paralysie postérieure, anémie.
Les conditions, d'humidité ou de température dans lesquelles les otages croupissent les exposent à diverses maladies, comme la pneumonie et les infections urinaires. L'hiver, on note des engelures; l'été des défaillances par temps de chaleur extrême. Aux États-Unis en une seule année les décès de visons pas la chaleur se sont élevés à 450 000.
Photo credit: weanimals.org / Jo-Anne McArthur
En captivité, ces animaux sauvages mènent une vie d'incarcération monotone et triste. Le confinement perpétuel dans les cages et la promiscuité, introduisent des comportement anormaux: ulcération, mutilation, autodépilation, autophagie et cannibalisme, femelles qui tuent leur progéniture ( particulièrement chez les renards).
Une récente étude aux Pays-Bas a démontré que la moitié des visons se livrent à un comportement stéréotypé. Ils courent continuellement d'un côté à l'autre de leur cage ou tournent sans arrêt la tête. Ce comportement anormal peut durer jusqu'à six heures par jour.
Photo credit: weanimals.org / Jo-Anne McArthur
L'essentiel étant toujours de préserver la fourrure et des maximiser le profit, les méthodes utilisées n'ont pas un caractère prioritairement HUMANITAIRE. Pour tuer les animaux, plusieurs méthodes sont utilisées: on leur brise le nerf cervical, on les empoissonne, on les asphyxie au gaz carbonique etc.
L'appareil de mise à mort se compose d'un bâton métallique introduit dans l'anus et d'une pince posée sur le museau de l'animal. Le courant se fait à l'aide d'un commutateur.
D'autres seront placés dans une chambre à gaz, électrocutés ou, méthode fort répandue, ils se feront casser le cou au moyen d'une tenaille spécialement conçue à cet effet, qui fonctionne à la manière d'un casse-noix. Un manche est inséré dans la bouche, l'autre appuyé à la base du crâne, et on presse pour briser les vertèbres cervicales. Certains éleveurs procèdent par injection intra-sternale de sulfate de nicotine ou par empoisonnement à la strychinie, deux méthodes qui occasionnent des souffrances atroces.Le renard est généralement tué par électrocution. On le sort de sa cage à l'aide d'un étau; une électrode est enfoncée dans le rectum alors que l'autre, émergeant d'une pince en forme de muselière, est insérée dans la gueule. Le choc traverse le cerveau, puis descend vers le corps. Cette méthodes n'assure pas une mort instantanée, mais elle tue par fibrillation cardiaque, laquelle peut être précédée d'une douleur intense.
Photo credit: weanimals.org / Jo-Anne McArthur
(Textes intégraux: Rage et Fourrure Torture)