IAMS
teste sur des chiens

PETA nous apprend que les aliments de IAMS sont testés sur des chiens.

En savoir plus...

 

Marques à boycotter

Liste des compagnies qui testent sur les animaux.

En savoir plus...

Aliments pour animaux non-testés

Liste de magasins et produits.

En savoir plus...

Refuges "No Kill"

Liste de refuges
"No Kill" au Québec

Organismes québécois qui se dévouent afin de venir en aide aux animaux abandonnés.

En savoir plus...

Pétitions

Quoi faire?

Pous pouvez agir en signant des pétitions pour l'interdiction de certaines activités.

En savoir plus...

Arrêtons la cruauté envers les animaux et la planète

DOSSIER CHOC

DOSSIER CHOC sur le sort des animaux d’exploitations commerciales et d’expérimentation

Une société non cruelle?

par Diana Saakian Bokhari

Nous vivons dans une société que nous considérons comme réfléchie et évoluée. Nous avons une pilule magique pour presque tous les malaises. Il nous suffit d’allumer le poste de télévision pour être bombardé de commerciaux nous rappelant de demander à notre médecin le médicament qu’il faut pour une maladie dont nous ne connaissions même pas l’existence, mais dont nous craignons maintenant d’être atteint. Nous sommes assaillis de toutes parts par un marketing de masse qui tente de nous convaincre qu’il nous faut absolument acheter davantage, dépenser notre argent un peu partout. Nous sommes devenus, inconsciemment, une société de consommation de masse, nos vies ressemblant à une course effrénée dans un supermarché géant.

La consommation de masse nécessite une production de masse et des possibilités de profit considérables. Les conglomérats constituent la réalité de l’heure. Ils existent dans toutes les industries et exercent énormément de pouvoir sur notre qualité de vie. Des milliards de dollars sont consacrés à la mise en marché de tous les produits afin que le consommateur les trouvent attrayants, hygiéniques et essentiels. Nous nous sommes tellement éloignés de la nature et de ses véritables sources que nous ne nous arrêtons même plus pour nous demander d’où vient notre nourriture. Quoi de plus facile que de déambuler dans les allées du supermarché, où sont alignés tous ces produits merveilleusement emballés, qui n’attendent qu’à être déposés dans notre panier? Combien souvent nous arrêtons-nous pour réfléchir à ce que cache cet emballage attrayant? La triste réalité, c’est que plus souvent qu’autrement, la commodité dont nous profitons est acquise au prix de souffrances considérables pour les animaux dont la vie est sacrifiée chaque jour sans compassion, sans gratification et sans considération aucune.

L’ÉLEVAGE MODERNE DU BÉTAIL

Les méthodes modernes d’élevage sont souvent qualifiées d’« élevage industriel». Dans le contexte de la production de masse visant à répondre à la demande croissante de produits laitiers et carnés d’Amérique du Nord, certains éleveurs commerciaux n’ont plus de relation étroite avec les animaux qu’ils élèvent. Non seulement ceux-ci sont-ils traités cruellement, mais on leur injecte des substances qui auront aussi des effets sur les personnes qui consommeront leur chair. Selon la Factory Farming Organization (www.factoryfarming.org), « les industries des viandes, des produits laitiers et des oeufs ont recours à des raccourcis technologiques – comme des médicaments, des hormones et autres produits chimiques – pour maximiser la production. Dans ces conditions, on constate l’apparition de virulents pathogènes qui résistent aux antibiotiques. Des millions d’Américains sont infectés et des milliers meurent chaque année d’avoir consommé des produits animaux contaminés. » Il est ironique de voir comment en torturant et en polluant ces magnifiques animaux, nous nous condamnons essentiellement nous-mêmes.

VEAUX EN CAISSE

Le veau est un sous-produit de l’industrie laitière, créé pour se débarrasser des jeunes mâles encombrants. Lorsque la vache laitière vêle, les petites femelles sont conservées pour la production future de lait, mais les mâles sont principalement destinés à la production de veau ou de boeuf. Les jeunes veaux sont séparés de leur mère quelques moments après la naissance, chargés sur des camions et vendus aux enchères sur des plates-formes où ils sont souvent battus, bombardés de chocs électriques et traités à coups de pied. Lorsqu’ils sont épuisés et incapables de bouger, ils sont tirés soit par les pieds ou les oreilles jusqu’à leur prochaine destination. Près d’un million de veaux sont confinés chaque année à de minuscules caisses ne mesurant pas plus de deux pieds de largeur, où ils sont enchaînés sans pouvoir être capables de se retourner ou de se coucher pendant des périodes pouvant aller jusqu’à seize semaines. Ce confinement cruel est voulu, afin que les muscles de l’animal ne puissent se développer, ce qui crée les « coupes tendres » si appréciées. En plus, les veaux sont soumis à une diète liquide déficiente en fer et en fibres ce qui donne la couleur pâle à la chair, recherchée par le consommateur. « Selon les résultats publiés de recherches, les veaux confinés à des caisses sont soumis à un stress chronique et nécessitent cinq fois plus de médicaments. Il n’est donc pas surprenant que le veau soit parmi les viandes les plus susceptibles de contenir des résidus de médicaments illégaux présentant une menace pour la santé humaine. » (www.factoryfarming.org) [traduction libre]

CAISSE DE GESTATION DES PORCS

Les truies de reproduction ou en gestation comptent parmi les animaux les plus cruellement traités. Avec un cycle de grossesse de seulement quatre mois, les truies de reproduction modernes produisent plus de 20 porcelets par année. On les garde dans d’étroites caisses de gestation en métal, à peine assez grandes pour que l’animal puisse se lever ou se coucher, et leur corps est criblé de meurtrissures causées par le frottement constant contre le métal. Sans litière de paille, les bêtes sont forcées de rester debout sur des sols grillagés inconfortables, conçus pour laisser passer les excréments. La plupart d’entre elles acquièrent des comportements névrotiques pour pouvoir supporter leur environnement bien peu naturel, de même que des problèmes d’obésité et des troubles aux pattes débilitants. Les porcelets leurs sont enlevés au jeune âge de seulement trois semaines et les truies sont immédiatement réensemencées. Aussitôt qu’une truie affiche des signes de baisse de productivité, elle est tout simplement envoyée à l’abattoir pour sa chair.

BATTERIES DE CAGES

Des cages grillagées, mesurant seulement seize pouces de largeur et abritant quatre poules entassées, sont empilées sur plusieurs étages et juxtaposées dans des entrepôts. Les poules sont tellement serrées qu’elles ne peuvent étendre leurs ailes ou leurs pattes et se frottent constamment contre les grilles. Leurs petits corps sont meurtris et elles perdent une grande partie de leurs plumes. Elles sont toutes « débecquées » à froid pour les empêcher de donner des coups de bec à répétition, comportement découlant de la frustration et de la douleur de ce confinement cruel. Le débecquage est une opération douloureuse qui exige de couper dans l’os, le cartilage et les tissus; ce serait un peu comme de couper le nez à quelqu’un.

Non seulement ces poules pondent- elles plus de 250 oeufs par année, mais leur frêle carcasse souffre en outre d’une perte excessive de calcium entraînant une carence en calcium, l’ostéoporose et le syndrome du foie gras. Après une seule année de ponte, ces poules sont jugées « épuisées » et sont soumises à une « mue forcée » ou sont abattues. « Dans une affaire d’une cruauté saisissante qui est maintenant de notoriété publique, en février 2003, au Ward Egg Ranch, dans le comté de San Diego (Californie), plus de 15 000 poules de réforme ont été passées vivantes dans une machine à déchiqueter le bois, en vue de les éliminer. Malgré les hauts cris poussés par un public horrifié, le procureur local a refusé de poursuivre les propriétaires de l’exploitation avicole, alléguant que l’usage d’une machine de mise en copeaux afin de tuer des poules était une « pratique courante de l’industrie. »

« Dans certains cas, surtout si le coût de remplacement des poules est élevé, on induit la mue chez les pondeuses pour prolonger leur capacité de ponte.Ce processus consiste à affamer les poules pendant une période pouvant aller jusqu’à 18 jours, à les garder en pleine noirceur, sans eau, pour provoquer dans l’organisme un état de choc et « forcer » un autre cycle de ponte. Généralement, entre 5 % et 10 % des poules meurent pendant la mue forcée, celles qui restent perdant parfois plus de 25 % de leur poids corporel. » (www.factoryfarming.org) [traduction libre]

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF (T.H.S.) AVEC PREMARIN

Premarin, extrait d’urine de jument, est littéralement un traitement hormonal substitutif à base de déchets animaux. Selon la PETA (People for Ethical Treatment of Animals), « Cette année, environ 75 000 juments du Dakota du Nord et du Canada seront ensemencées et confinée à des stalles étroites afin que l’on puisse recueillir leur urine riche en oestrogène. La plupart des poulains seront abattus avant leur premier anniversaire.

Pour produire Premarin, les juments enceintes sont attachées à l’avant d’une stalle mesurant tout juste entre 3,5 et 5 pi de largeur et 8 pi de longueur. Pendant six mois, période pendant laquelle leur organisme produit le plus d’oestrogène, ces juments sont incapables de faire plus d’un ou deux pas dans une direction ou dans l’autre, de se tourner, ni même de s’étendre confortablement. Elles acquièrent souvent une boîterie. Elles sont forcées de porter, 24 heures sur 24, un sac de caoutchouc encombrant de prélèvement d’urine qui exerce une friction sur les jambes et cause des lésions cutanées. Leur accès à l’eau est rationné pour que la concentration en oestrogène de l’urine soit plus concentrée, ce qui entraîne parfois des problèmes rénaux et hépatiques et amène les juments à se débattre et à se blesser au moment de la distribution d’eau dont elle ont désespérément besoin. Afin de pouvoir les remettre en production l’hiver suivant, les juments sont ensemencées quelques jours seulement après la mise bas. Quelques mois après, elles sont séparées de leur poulain et remises sur la « chaîne de production d’urine ». Les juments fertiles peuvent subir ce traitement, année après année. Quand la jument vieillit, devient infertile ou est handicapée, elle est vendue aux enchères en vue d’être envoyée à l’abattoir. (www.menopauseonline.com)

Selon un rapport publié par le groupe des enquêtes spéciales de Las Chance for Animals (www.lcanimal.org) : « À l’abattoir, on a observé plusieurs juments avec une croissance démesurée des sabots. Les juments semblaient éprouver de l’inconfort en raison de cet état. On a noté aussi la présence de plusieurs poulains très maigres, dont un mort, et beaucoup de chevaux malades. Un cheval avait l’oeil droit très enflé. Certains documents confirment que les chevaux semblaient encore conscients alors qu’ils avaient les pattes coupées… il n’y a pas de lois ou de règlements particuliers sur le traitement des juments sur les fermes de production de Premarin. La norme est plutôt dictée par un code inapproprié intitulé « Recommended Code of Practice for The Care and Handling of Horses In PMU Operations » (code de pratiques recommandé pour le soin et le traitement des chevaux dans les installations de collecte d’urine de juments gravides), qui est peu appliqué. Ainsi, les chevaux n’ont aucune protection légale. »

La cruauté de la production de Premarin ne s’arrête pas là. Selon HRTInfo (www.hrt-info.com), la Women's Health Initiative (WHI) et le National Cancer Institute des États-Unis ont publié les conclusions d’une étude, selon lesquelles le traitement hormonal substitutif comportant une combinaison d’oestrogène et de progestine et le traitement hormonal substitutif à oestrogène seulement ont présenté de nombreux risques pour la santé :

  • 41 % d’augmentation du nombre d’accidents vasculaires cérébraux
  • 29 % d’augmentation du nombre de crises cardiaques
  • 26 % d’augmentation du nombre de cas de cancer du sein
  • deux fois plus de risques de formation de caillots.

Dans le cas du traitement hormonal substitutif à oestrogène seulement, les données semblent indiquer que les risques de cancer des ovaires augmentaient avec la durée du traitement. D’après cette étude, les femmes qui ont utilisé ce genre de traitement pendant vingt ans ou plus courent trois fois plus de risque d’être atteîntes d’un cancer des ovaires que celles qui n’ont pas eu recours à ce genre de thérapie.

Si vous êtes une femme et que vous souhaitez obtenir des conseils sur des approches plus saine à l’amélioration de votre bien-être, consultez l’ouvrage du Dr John R. Lee (M.D.) et du Dr Jesse Hanley (M.D.) intitulé Équilibre hormonal et progestérone naturelle. Vous trouverez dans cette publication, disponible en français et en anglais, des vérités surprenantes, de l’information sur les remèdes naturels et d’autres renseignements détaillés qui ont aidé des milliers de femmes aux prises avec des problèmes liés à l’oestrogène.

LES ESSAIS SUR DES ANIMAUX : EN VALONS-NOUS VRAIMENT LA PEINE?

Les essais réalisés sur des animaux ou la vivisection sont pratiqués par les sociétés cosmétiques et pharmaceutiques afin de déterminer si leurs produits chimiques sont dangereux pour les humains. Les animaux de laboratoire sont couramment brûlés, tranchés, électrocutés, écrasés et empoisonnés avec des produits chimiques, afin de faire la démonstration de données qui existent déjà pour la plupart. Quels que soient les mérites du projet, ces expériences bénéficient d’importantes subventions gouvernementales en contrepartie desquelles les chercheurs doivent ensuite publier les résultats de leurs travaux afin de contribuer à créer et à conserver les emplois dans ce secteur. Voici quelques exemples de conclusions d’expériences sur des animaux : (www.lcanimal.org):

  • Afin d’étudier les résultats de traumatismes crâniens, des primates ont été attachés à une machine pour recevoir sur la tête des coups d’un impact important. Une caméra vidéo a permis de saisir des scènes ou les vivisectionnistes se moquaient des animaux blessés qui conservaient de graves lésions cérébrales (University of Pennsylvania)
  • Afin d’examiner des brûlures graves sur des tissus vivants, des porcs immobilisés ont été brûlés vivants avec un lanceflammes afin qu’on puisse ensuite retirer leur chair carbonisée par grands lambeaux (armée américaine)
  • Pour mesurer la vitesse de récupération à des blessures, les vivisectionnistes ont attaché des chiens, puis déchiré la peau des genoux, laissant des lambeaux pendants. À la fin de l’étude, les chiens ont été tués. (Uniformed Services University – département de la Défense)

Voulant démontrer que le niveau de protéines de l’oeil est le même chez des singes privés de la vue que chez les singes normaux,les expérimentateurs ont cousu les yeux des singes. (Emory University, projet du NIH RR00165-38)

Malheureusement, ces programmes sont financés par des contribuables non méfiants et produisent souvent des résultats peu concluants alors que les animaux de laboratoires sont soumis à des niveaux extrêmes de douleur et de stress, sans compter que leur physiologie n’est pas toujours identique à celle des humains. La technologie de pointe offre maintenant des solutions de rechange moins coûteuses et moins cruelles que les expériences sur des animaux, notamment des études in vitro, la modélisation informatique, les cultures de cellules et de tissus, des études cliniques sur des patients humains consentants et des études épidémiologiques.

En tant que consommateurs et contribuables, il est important que nous soyons tous mieux informés. Qui pourrait imaginer que l’achat d’une marque donnée de papier hygiénique, de savon ou de mascara puisse constituer un appui à des essais cruels sur des animaux. Étant donné que des sociétés colossales aux structures tentaculaires ont des divisions qui fabriquent les produits les plus anodins, c’est à chacun qu’il revient de se renseigner sur ceux qui respectent ou non l’éthique dans ce domaine. Vous pouvez consulter www.stopanimaltests.com où vous trouverez davantage de conseils sur ce que vous pouvez faire pour mettre un frein aux horreurs de la vivisection. Vous y découvrirez aussi une liste des organismes de bienfaisance dans le domaine de la santé qui utilisent vos dons pour aider à mettre un terme à la souffrance plutôt qu’à la causer par des expériences cruelles sur les animaux. J’espère sincèrement que chacun d’entre vous prendra cette information à coeur. Jamais plus, vous ne pourrez dire que vous ne saviez pas. Cette simple constatation signifie devenir responsable.

- Diana S. Bokhari est fondatrice et exploitante du principal centre holistique pour animaux domestiques du Québec, Naturalanimal. On peut la joindre par l’intermédiaire de son site Web à www.naturalanimal.ca.